Le scandale des voyagistes low cost prend peu à peu de plus en plus de place sur la toile. Alors que la majorité des passagers n’avaient que quelques retards parfois supérieurs à 6 heures à déplorer, c’est maintenant une véritable fronde qui s’instaure face aux abus et manœuvres détournées des voyagistes à bas prix.

Entre la valise cabine au gabarit propre à chaque compagnie et les annulations de vols à répétition sans dédommagement, la révolution du voyage pas cher semble quelque peu compromise. On peut donc se demander pourquoi ces compagnies adoptent des pratiques aussi peu recommandables ?

Les pratiques peu recommandables des avionneurs

La réponse est simple. D’abord, d’un point de vue juridique, leur localisation permet d’outrepasser les réglementations présentes dans la plupart des pays dans lesquels elles atterrissent. Ensuite, malgré de nombreux désagréments, elles restent tout de même très nettement plus abordables que les compagnies aériennes traditionnelles.

Malgré des surcoûts liés aux options et autres formules, on constate généralement des écarts de prix allant de 4 à 20 sur certains vols similaires, à même date et même horaire. La récession et la recherche de maitrise du pouvoir d’achat leur conférant un pouvoir accru, ces entreprises spécialistes des mauvaises surprises réalisent des profits colossaux.

L’année dernière, les bénéfices des 3 plus grosses compagnies aériennes low cost étaient supérieurs pour la première fois aux compagnies aériennes traditionnelles. Vous avez choisi d’économiser (ou tenter) de l’argent sur votre séjour, et bien c’est que vous n’êtes pas contre un petit retard de 3 jours.

C’est le prix à payer pour grand nombre de voyageurs qui se retrouvent parqués dans les halls d’embarquement sans communication de l’avionneur pendant des journées entières.

Autant se le dire, si vous aviez prévu de poser quelques jours pour vous évader dans une capitale européenne, prévoyez un petit peu de marge pour ne pas mécontenter votre employeur !