Avec presque deux milliards d’habitants, on imagine une Inde encombrée, étouffante et extrêmement surpeuplée, des suppositions qui restent partiellement vraies dans la capitale, Delhi, composée d’une nouvelle et d’une ancienne ville, où l’on se croit au moyen âge dans l’une et dans la postmodernité dans l’autre.
Entre la New et l’Old Delhi comme on l’appelle ici, il y a à la fois des similitudes et des divergences.
La première est assez récente et concentre en son sein une culture et une architecture aux aspects modernes alors que l’ancienne Delhi garde toujours les traces indélébiles du passé, un passé marqué par l’empreinte musulmane indienne et une histoire passionnante bercée par l’inconscient Hindou-musulman.
Mais pas seulement, car pour ce voyage à Delhi, je voulais visiter à tout prix le tombeau de Gandhi ou encore la grande mosquée de l’ancienne ville, Jama Masjid, caractérisée par une combinaison magnifique entre le savoir-faire indien en matière de décoration d’intérieur et la spiritualité musulmane.
L’Inde est un pays connu pour la variété et surtout, l’efficacité de ses épices, exportables partout dans le monde, et cela depuis très longtemps, ainsi, je me suis retrouvé, durant des heures et des heures, à faire le tour des marchés traditionnels indiens de la Old Delhi, où un vacarme assourdissant se mêle aux douces odeurs qui émanent des marchants d’épices, des spécialistes en matière d’herboristerie et de médecine naturelle.
D’ailleurs, les aphrodisiaques sont ici très consommés, ce qui explique l’origine du nombre considérable de variétés qui existent en Inde de nos jours !Finalement et pour finir une journée dont la moitié fut consacrée à la visite des souks indiens de l’ancienne capitale, il était nécessaire de se ressourcer culturellement, ce que j’ai fait en visitant le fabuleux musée national, un trésor indien très distingué.